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jeudi 25 décembre 2008

chipie, la bretonne

Chipie : "Ouf, pendant que le barbon est dans la lune, je peux prendre mes aises !"
(Chipie a été adoptée de Bretagne, à l'âge de 2 ans, après le décès de Louise, sa maîtresse, la meilleure personne que j'aie jamais rencontrée dans ma vie jusqu'à ce jour... D'une vie semi-sauvage, gambadant en toute liberté sur les terres de Louise, Chipie s'est incroyablement bien adaptée à sa nouvelle vie, en pleine ville... Elle est doublement attachante : non seulement elle perpétue un souvenir vivant de Louise, mais encore elle est tellement affectueuse que, vraiment, lorsque mes amis bretons disent qu'elle a eu de la chance d'avoir été adoptés par nous, je pense qu'il faut inverser sujet et agent ! Son intelligence et sa capacité à anticiper sur les événements m'épatent... Elle modifie encore plus profondément mon rapport à l'animal. Déjà que je relativisais beaucoup, je crois que, maintenant, je deviens de plus en plus philosophe !... Vous apprendrez à mieux la connaître au fil de ces pages. Si Zébulon n'est pas trop jaloux, il lui laissera peut-être remplir quelques pages ! Colibri)

dimanche 21 décembre 2008

objectif lune !

Bientôt Noël, je vais avoir la tête dans les étoiles jusque là... Rideau ! Et ne réveillez pas le chat qui est dans la lune !
Colibri : "Ouf, un peu de répit, monsieur La Glu rêvasse dans sa Bubul (des surnoms gentils que je donne à Zébulon !), je vais pouvoir mettre mes deux fesses sur chaise ou fauteuil, lire sans avoir à tendre le bras au-dessus de ses oreilles poilues, travailler sans avoir à le menacer d'expulsion, toutes les cinq minutes, de mon bureau car il aime bien s'avachir sur mes feuilles, surtout, sur le document dont, comme par hasard, j'ai juste un besoin urgent... Quant à lire le journal par terre, ce n'est même plus la peine d'y penser. Heureusement qu'il y a Internet, maintenant ! Mais il trouvera bien le moyen de se faufiler derrière l'écran, rien que pour m'entendre hurler, car - c'est vicieux un chat, n'est-ce pas monsieur M. ? -, son vrai plaisir, c'est de détaler de ma table de travail en emportant dans son élan toutes mes feuilles. Bonjour pour les ramasser et les remettre en ordre quand c'est un document de 50 pages ! "
Vicieux ? Je ne laisserai pas dire ça ! Nono, dis quelque chose, toi grand défenseur de notre gent !

mardi 16 décembre 2008

cadeau (ou avant-Noël)

TROP de choix TUE le choix...
Moi, tout ça m'ennuie profondément. Je préfère les cadeaux-surprises plutôt que les cadeaux-commandes... Finalement, n'est-ce pas cela même, le propre du "cadeau", quelque chose qu'on n'attend pas, qu'on va découvrir et qui, si insolite ou inutile en apparence qu'elle puisse paraître, va nous surprendre ? Le plus important dans l'idée du cadeau, c'est le temps qu'aura pris celui qui l'offre pour penser à ce qui ferait plaisir à celui qui va le recevoir... Encore faut-il penser à et avoir envie de le prendre, ce temps... De nos jours, c'est plus simple, les gens passent leurs commandes, en général en fonction du prix (minimum et+ si possible) qu'on attend d'un cadeau et à la tête du client, euh... du donateur, pour, finalement, changer encore d'avis le lendemain de Noël et aller l'échanger !... Et certains mêmes de s'offusquer quand, plus simplement, on leur remet une enveloppe, ce qui fait gagner du temps à tout le monde !!! Quelle hypocrisie chez vous les humains ! Quand je pense que c'est un défaut dont on nous affuble souvent... Vous inversez les rôles !
J'espère qu'ELLE va seulement penser à me fabriquer une petite souris en ficelle, je ne suis pas compliqué et n'importe quoi peut me faire plaisir, ne serait-ce même que l'idée qu'on ait envie de me faire un cadeau ! C'est pourquoi j'aime bien inspecter ses sacs quand ELLE revient du marché, des fois qu'elle aurait eu juste l'idée de m'apporter un cadeau... Ben quoi, l'espoir fait vivre...

extrait de "Julien et l'os à moelle"...

Extrait de "Julien et l'os à moelle",
de son blog (à ELLE) cuisine(s) et dépendance(s) :
"Les chats ont fait une apparition, non pour quémander, mais pour squatter les deux fauteuils (que je viens de faire restaurer et que je préfère laisser dans la salle à manger, car c'est l'endroit où ils vont le moins, et - donc - où ils font le moins leurs griffes !) et dormir... en ronflant. Honte à vous, mal élevés ! Heureusement que personne n'était ailurophobe, comme cela arrive parfois, ce qui donne des scènes assez cocasses. Il y a eu un dîner comme ça, où partis de douze, nous nous sommes retrouvés huit à table, la désertion s'étant faite en cat-imini (facile...), qui en train de chercher désespérément un inhalateur, qui en train de respirer dans la cour, qui carrément enfermé dans la salle de bains, qui, plus stoïque, en train d'éternuer tout ce qu'il peut dans la bibliothèque pour rester à proximité de la table, qui était bonne, ma foi...".
Moi, j'ai fait mes griffes, c'est fort de café ça : en 18 ans je n'ai rien esquinté !(*) C'est la Bretonne, elle a tout démoli en deux ans, la sauvage ! Mais elle est tellement jolie, on lui pardonne tout, hein ? Et moi, j'ai les quatre pieds blancs, hi, hi !!!

vendredi 12 décembre 2008

... sed "miam miam" melior est (en trois temps, deux mouvements)




Pas trop mal, le pique-nique aujourd'hui...

jeudi 11 décembre 2008

hibernare zebulonum est...


Quand je pense qu'avec des raquettes pareilles, l'idée que je pus être originaire des forêts norvégiennes ne les avait même pas effleurés et qu'ILS m'ont souvent présenté comme un vrai-faux persan, pour ne pas dire un vulgaire bâtard de persan. Pfff ! je ne suis pas si susceptible pourtant, même si je suis capable de tirer la gueule toute une journée quand ELLE crie très, très fort "Zébulon, bêtise !" (*). Ben oui, tant qu'ELLE ne s'excuse pas, je ne vois pas pourquoi je m'y frotterais !
(*) Quand ELLE m'appelle Zébulon, c'est mauvais, très mauvais signe !!! Je préfère de loin Chat-Toon, Bubul, Zeb, mieux, Zeb-Zeb, voire Monsieur La Glu (en général, la phrase qui suit, c'est "ton père est vitrier ?"... Dure, dure, la vie de star !

samedi 6 décembre 2008

mercredi 3 décembre 2008

poulet, mulot, chacun ses goûts !


ELLE : "eh, les chats, vous ne pensez qu'à bouffer ! Mais la gamelle de Whiskas, ça ne se remplit pas tout seul, alors si vous m'empêchez de travailler, kicékiva..."


mardi 2 décembre 2008

pas au point encore pour la mise en page...


Hi, hi, je lui ai dit qu'il faut lire les modes d'emploi ! Mais comme ELLE ne veut pas, elle va perdre du temps avec mes photos - et il y en a ! -, sans compter celles de mes copains et copines ! Voilà la deuxième photo annoncée dans mon premier message. Mais elle n'a pas pu - su ! - l'annexer au deuxième message comme souhaité. Zéro pointé. Et moi, je n'ai pas l'air studieux ? Les griffes dans le nez, en trois clics de souris - et je m'y connais ! - je lui aurais fait ce qu'ELLE voulait... Même la Bretonne (*) sait le faire !

(*) La Bretonne, c'est Chipie, une meuf qu'ILS ont adoptée de la campagne. Un jour, ILS sont revenus de w.e. avec... La cohabitation a été difficile au début, mais elle est tellement jolie. Je cafterai plus tard, en détail, sur tous ses faits et gestes... Mais j'ai plus d'un tour dans mon sac pour ne pas me faire voler la vedette !

dodo, moi jamais !


Bon, d'accord, je suis un peu sceptique... C'est dans ma nature. ELLE a réussi au deuxième essai, tu te rends compte ? Quand elle veut, yes, she can !!! Alors, est-ce que tu me donnes 18 ans ? Et, parole de chat, ce n'est pas grâce au véto du coin que je suis dans cet état : moins je le vois, mieux je me porte (lapalissade ?).

On dit souvent que je n'ai pas l'air sympa. Vois comment les gens te cataloguent au premier coup d'oeil. C'est comme ça que vous, les humains, vous passez à côté de personnes formidables sans le savoir ! Nous, les chats, on est beaucoup plus malins, mine de rien : on prend notre temps pour s'évaluer. Mais je te raconterai cela une autre fois, car c'est tout pour aujourd'hui... Je ne suis pas très causant l'après-midi, et encore moins le matin. Non que je sois victorien et que je ne décoche pas une parole avant d'avoir lu mon journal, mais il me faut du temps pour me réveiller, et même le bruit de la fourchette dans la boîte de Whiskas (chastes oreilles, vous les bouchez cinq secondes à partir de là) ne m'en fait pas bouger une... euh, ce qu'il m'en reste !

Contrairement aux idées reçues, en effet, mes maîtres préoccupations ne sont pas manger, dormir (dodo, moi jamais !)..., mais dans l'ordre de mes préférences : JOUER, TIC-TIC (un jeu entre ELLE et moi), POULET (quand même...), JARDIN, BETISE (histoire de provoquer une longue discussion où, malgré ce qu'ILS en disent, j'ai presque toujours le dernier mot). Voilà, ça fait de moi un chat aux cinq mots de vocabulaire. Mais ce n'est qu'un minimum que je te cite, car, au-delà, tu ne me croiras pas, puisque je dépasserai le QI des chimpanzés qui, je crois, détiennent ce record en la matière...

cher Bruno, si je t'écris aujourd'hui


...Non, non, ne t'inquiète pas, ce n'est pas pour me faire adopter, j'ai largement dépassé l'âge de l'être (18 ans, et toutes mes dents !)? et même dans les maisons de retraite, on ne voudrait pas de moi... Tout juste bon pour la benne à recycler, comme dans Soleil vert..., et encore, avec le sacro-saint principe de précaution, "ils" auraient peur que mon âge canonique ne cache quelque maladie trans­mis­sible même en produit transformé ou après cuisson à 70°... Et pourtant, je me porte bien, comme un nouveau-né encore heureux de découvrir la vie, surtout maintenant que mes certitudes sont devenues des in­cer­ti­tudes, que mes passions, un peu moins violentes, ont vieilli comme moi, qui me rappelle le temps, lointain, où je trouvais ce beau vers si éloigné de mes préoccupations : "Jeunes gens, le temps est là devant vous, comme un cheval fou...".
Ce n'est pas non plus pour quêter en faveur de quelques bonnes œuvres, dont l'objet serait, par exemple, de "favoriser l'éducation des enfants", avec une lettre d'un enfant concerné, de 10 ans, écrite à la main dans un style, une expression et une maîtrise de l'orthographe et de la concordance des temps qui feraient pâlir d'envie un candidat à la spécificité si française qu'est votre Académie, aujourd'hui où, en moyenne, selon les statistiques, un écolier fait treize fautes d'orthographe dans une dictée... La faute aux ordinateurs et aux mobiles, paraît-il.
Ni pour te demander un service comme les copains qui, sou­dain, se souviennent de ton nom, et surtout de ta profession...
Non, rien de tout cela, je veux seulement – c'est, tu l'as dit toi-même dans ton livre, un vilain défaut chez nous (mes congénères et moi) – CAFTER !!!
Voilà. Hier, IL est rentré avec ce livre, que son libraire préféré lui a conseillé - un autre "couillon-à-chats" comme tu t'y décris (bienvenue au club !) –, et sur lequel ELLE s'est jetée : "Oh, tu as bien fait de l'acheter ! J'avais entendu parler de sa prochaine parution... Justement, tu te souviens, je t'avais dit que M. était aussi un doux-dingue (c'est mignon, hein ?) des félins, de gouttière par préférence (en référence à un 30 millions d'amis collector qu'elle a vu sur toi, par hasard), comme nous...".
Elle l'a dévoré (...) et comme ELLE critique tout (bien vu, Bruno, j'adore cafter !), je vais te dire que, dans l'ensemble, elle l'a beaucoup aimé. Ton approche de la gent de ces bestioles honnies un temps, adorées en d'autres, dont je fais partie, ta façon de vivre avec elles, chez elles, de les adopter, de te conduire en esclave (hi, hi !) avec elles... Tout, elle a aimé... Pas de critique alors ? Si, juste une petite chose sur ta docu­men­tation (ELLE n'en est dépourvue dans ce domaine !) : ELLE aurait bien aimé que tu mentionnes comme gaga des chats aussi James Coburn. Ça t'en bouche un coin, hein, un cow-boy bien velu et si "viril" en train de faire des papouilles à ses dizaines de chats dans son ranch ? Et, surtout, tu as oublié de préciser que cet affreux Richelieu, qui, certes, adorait les chats, avait la fâcheuse habitude de s'en débarrasser dès qu'ils atteignaient l'âge de trois ou quatre mois !!! Même si c'était dans les mains d'une nourrice (il en avait les moyens, le ministre !), c'était quand même une habitude répréhensible, non ? A part ça, elle a été très (trop) triste d'apprendre pour tous tes Ti-Toon (un des surnoms dont elle nous gratifie) qui ont subi des sorts malheureux. ELLE-même, dans son enfance à la campagne, a vu des choses horribles : ses chats revenus dans une ultime course mourir à la maison, les yeux exorbités, bavant le poison qu'on leur avait lâche­ment fait ingurgiter, d'autres écartelés sur des barbelés dans une position telle qu'il était difficile de croire à un accident, ou fauchés par une voiture, dans les fossés à l'herbe bien grasse leur faisant un doux cercueil... La mort fait partie de la vie, paraît-il. Et "on n'est jamais mort que quand plus personne ne parle de vous", dit-ELLE aussi. Alors vivent tes chats au paradis des greffiers ! Ce matin, elle m'a d'ailleurs précisé : "Tu as de la chance, je vais écrire un livre sur toi. Comme ça, tu n'auras pas existé pour rien, pas comme moi, qui ne sait même pas à quoi je sers dans cette vie". A me faire exister, tiens, pardi, c'est déjà pas mal !
Et comme ELLE ne fait jamais rien comme personne, qu'elle confond tout à souhait pour mieux se laisser aller à ses fantaisies, comme elle aime bien inverser les rôles, ELLE a dit, en rigolant : "Tiens, j'ai une idée, je vais faire ton livre en hommage à Bruno M. Ce serait drôle, moi parfaite inconnue qui fasse la promo de quelqu'un d'archi-connu !".
ELLE voudrait savoir si, en introduction, elle pourrait se servir de cette lettre, qui t'appartiendra lorsqu'elle sera parvenue entre tes mains (...)

Dis-moi ce que tu en penses. Mais si tu n'as pas le temps de m'écrire, ce n'est pas grave, je m'en remettrais, comme du reste de ma vie, si longue déjà, pourtant si vide encore, et si vaine jusqu'à présent (Ah, le fantasme de l'Eternité, qui laisserait aux paresseux tout le temps de réaliser leurs désirs, croit-elle. Je pense plutôt qu'une telle possibilité annihilerait tout désir. M'enfin... Cha­cun croit ce qui l'arrange...). Et ELLE trouvera une autre introduc­tion, son plaisir étant d'ailleurs de commencer, comme ça, plein de ba­fouilles – qu'ELLE ne termine jamais, car "finir, c'est un peu mourir..." dit-elle encore (ne seriez-vous pas un peu compliqués, vous les hu­mains ?) –, sans compter que cet exercice difficile et tant aimé de Victor Hugo l'inspire beaucoup.
Bien à toi et à tes greffiers, surtout à Pot de Colle – moi, c'est monsieur La Glu (à dire, en général, sur un ton un peu agacé, pour introduire la phrase qui vient souvent après "ton père est vitrier ?"... Ben non, pourquoi ILS me demandent toujours ça, eux qui se plaignent tout le temps de devoir se contorsionner dans toutes les positions pour lire, écrire, et même dormir ? Vraiment, il faudrait m'expliquer tout cela un jour...
Zébulon (ZEB, pour les intimes)
PS. : ILS sont tellement nuls qu'ILS m'ont pris pour un (bâtard de) persan pendant longtemps, jusqu'à ce que, il y a à peine un an, une assistante (!) de véto leur a dit que je suis originaire des... forêts norvégiennes !!! Remarque, vu les raquettes que j'ai, ILS auraient dû le deviner !
PPS. : Le titre du livre qui sera tiré de ce blog sera "Cher Bruno ou La vie de Zébulon en bande défilée" (...) Ce n'est même pas sûr qu'elle ira courir l'éditeur pour ça, encore qu'elle me l'a promis... J'espère qu'elle n'est pas gasconne !