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dimanche 20 octobre 2013

pour les fêlés de la "ronronthérapie"...

... voici une petite annonce :
Le "café des chats" (image prise sur son site)
le premier "café des chats" (v. son site en cliquant ICI ) vient d'ouvrir ses portes à Paris, 16 rue Michel-Le-Comte, dans le 3ème arrondissement, inspiré des concepts japonais des "neko cafés" (neko, dans la langue nippone signifiant "chat"). Entre deux gorgées de thé et une dégustation de tartes, ou un repas, on peut s'adonner à la langueur peu monotone du ronron des chats qui circulent librement dans ce lieu voué, à n'en pas douter, aux inconditionnels de ma bête à poils préférée, indispensable pour donner un sens à ma relativité sur la vie !
Un vrai geko, mon Zeb !
En ce qui me concerne, mon engin à ronronner adoré s'en est allé il y a quelques années, il était intarissable, du lever du jour au coucher du soleil, nul jour sans ronrons effrénés, il suffisait de frôler sa douce fourrure pour déclencher le mécanisme réglé comme une horloge suisse mais dont les nuances de ton étaient aussi innombrables que mélodieuses, ceux qui suivent ce blog depuis son début connaissent les humeurs de mon Zeb, le chat le plus doux avec lequel j'ai vécu de toute ma vie, pourtant peuplée, depuis mon enfance, de tant de ses congénères... Seul ou en tribu, Zeb était toujours égal à lui-même, nous préférant presque à ses semblables. Il partageait tous les instants de sa vie avec nous, du matin au soir, comme vous avez pu le voir sur les précédents billets écrits par lui.
Même dans le dernier souffle de sa vie, cette nuit où, s'étant endormi sur ma poitrine, il n'avait pas eu la force de se lever pour aller se soulager de sa dernière gorgée d'eau avalée avec tant de peine, il ronronnait encore !
Comme il l'avait dit lui-même dans son dernier billet, il a eu une belle vie, il nous a donné tant de bonheur en presque vingt ans de cohabitation qu'il est impossible de penser à lui avec douleur ou chagrin. Mais combien son absence me pèse dans le silence maintenant de ma maison où les ronrons de Chipie sont plus intermittents et épisodiques. Celle-ci ronronnait peu à son arrivée dans la maison où vivaient encore Nimbusse et Zeb. Elle a mis du temps avant de trouver sa place à Paris. Maintenant qu'elle est seule avec deux Humains qui la trimbalent presque partout avec eux, elle est devenue plus sensible et ronronne plus facilement, parfois même quand elle est toute seule dans son coin en train de roupiller, un simple rayon de soleil sur sa fourrure pouvant déclencher ce son d'extase !
COLIBRI

jeudi 3 octobre 2013

je jardine avec Colibri, pendant que Joli-Coeur dévore tout ce qu'il peut comme un ogre

Billet rédigé par Chipie

Ma vie n'étant plus une prison (un épisode à publier en grand différé quand ma secrétaire sera moins débordée !), me voilà donc autorisée à aller et venir à ma guise autour de la nouvelle maison qu'ILS ont louée pour installer secondairement leurs bureaux et, accessoirement, y vivre les jours où ILS sont obligés de travailler tard durant nos séjours en Bretagne. J'ai déjà fait le tour de notre terrain, voire de ceux voisins, d'un air conquérant, en allant même au-delà de nos limites pour "visiter" les autres jardins aux alentours, mais, finalement, je me sens mieux quand je LES sens à côté de moi, il y a un aspect sécurisant de voir la porte de la maison ouverte et de les entendre parler ou clavioter les yeux rivés sur un écran, je sais que je peux me réfugier dans leurs bras dès que mon sixième sens me prévient d'un danger potentiel (voitures, chiens, verticaux à qui je n'ai pas encore été présentée !).
Après trois jours où je les ai fait tourner en bourrique à m'appeler partout toutes les cinq minutes et à me courir après pour éviter que j'aille sur la route ou dans la gueule des chiens qui sont légion dans ce quartier, me voici toute sage dans NOTRE jardin, c'est-à-dire notre cour, parce tout est en graviers, le tout entouré d'un affreux grillage à poule qu'ILS ont déjà tenté de masquer tant bien que mal avec une passiflore qui déborde maintenant même sur la chaussée extérieure ! Mais ça prend forme, ça prend forme, le jardinier avait bien travaillé, il ne restait plus que la décoration des bacs, avec mon aide, cela devait aller vite !
Colibri avait donc décidé de faire installer des jardinières immenses et de planter pour "égayer" les abords de la maison. Je l'épaule dans ces travaux d'Hercule, c'est très fatigant, comme vous le voyez sur la photo ci-contre, il faut que je me repose un peu entre deux coups de rateau.
Un matin, j'ai trouvé un gentil tout jeune copain, on est restés sous le bateau à nous regarder en toute amitié pendant un long moment, puis il est reparti chez lui, quelque part dans une maison derrière ce hangar à bateaux. J'espère que je vais le revoir, il m'a l'air bien tranquille et doux.
   
Pas comme Joli-Cœur, ce garnement à la si belle figure ! Si, si, c'est vrai, je vous le dis...
 
... et je vous en rends compte :
ILS se demandaient si Joli-Cœur allaient revenir après l'accueil que je lui avais réservé le premier jour de nos retrouvailles, j'avais tellement craché à travers le carreau qu'on ne l'avait pas revu depuis.
Or, hier matin, il est passé au milieu de pots de fleurs en attente d'être plantés, il a voulu ouvrir une poubelle pour chercher à manger. Aussitôt Colibri, qui croit que tout le monde meurt de faim sans elle, est allée dans la maison lui chercher une cuisse de poulet qu'il a attrapée d'un coup de gueule très sûr et a dévorée tout entière, peau et os compris, jusqu’à la dernière miette, sous mes yeux interloqués ! Manger de la peau, des os, moi, jamais, pfff...

Le soir, il est revenu, il n'a pas hésité en entrer dans la maison dont la porte était ouverte (pour que je ne reste pas enfermée dehors !), il a réclamé encore à manger, il a eu du poulet fumé, mais ce n'était pas assez, il a fureté partout et a même commencé à vouloir finir ma gamelle ainsi que mes croquettes, je me demande où il met tout cela ! Il a l'air affamé et Colibri dit qu'il pourrait passer derrière les papiers peints tellement il est mince ! Pendant tout ce temps, je suis restée à petite distance réglementaire, mais sans agressivité, je pensais qu'il allait jouer avec moi, comme Elliot à Paris, à chats perchés, par exemple. Pensez-vous !
Mais où va-t-il au lieu de jouer avec moi ??? A l'office,
bien sûr !!!
J'ai essayé de l'entraîner dans les étages, mais Colibri n'était pas d'accord, car elle ne le connait pas assez et ne sait pas s'il est "propre", même s'il le paraît sur lui, avec son collier à puces ! Elle avait donc fermé les portes des chambres. Finalement, Joli-Cœur a testé mon super griffoir, puis il est retourné à la cuisine ! Ma parole, on dirait qu'il meurt de faim !!! C'est vrai que, quelquefois, je le vois dévorer des carcasses dans les jardins voisins, et souvent nos poubelles sont visitées. Pourtant, il a l'air d'avoir une maison où l'on s'occupe de lui car son collier est changé régulièrement : à notre dernière venue en mai dernier, il était rouge, maintenant il est noir. 
Il a ensuite visité tout le rez-de-chaussée, a voulu dormir sur MON lit, mais Colibri s'y est opposée car elle avait peur que j'en prisse ombrage, et elle avait bien raison, non mais !
En fin d'après-midi, on a joué un peu aux fauves de la savane au fond du jardin, mais comme ça dégénérait un peu, Colibri nous a séparés et m'a fait rentrer. Je suis restée sur le bord de la fenêtre à le regarder digérer !
Le soir, il était encore sur l’escalier de la maison, je crois bien qu’il aurait souhaité dormir chez nous. Mais Colibri m'a expliqué que ce n'était pas possible, que cela ne se faisait pas, que ses Humains le chercheraient et seraient sans doute chagrinés s'il ne rentrait pas chez lui.
Le lendemain, Colibri l'a vu au fond du jardin, il avait l'air tout intimidé, mais n'a pas résisté à l'appel du ventre et l'a devancée dans la cuisine ! Il a eu une belle tranche de rôti de porc sur laquelle il s'est jeté comme un ogre sur un petit poucet ! J'étais un peu sidérée, et suis demeurée totalement indifférente à son passage, mon opinion étant faite : ce n'est qu'un ventre affamé, il ne veut même pas jouer avec moi, car, une fois rassasié, il fait sa toilette et somnole !!!
    

Le soir, j'ai entendu Colibri s'exclamer : "Non, mais je rêve !" Puis elle a rigolé d'incrédulité : pendant qu'elle avait le dos tourné, à jardiner dehors, Joli-Cœur était entré dans la maison et avait lapé, sur le plan de cuisine, un bol d’huile parfumée au lard et à l’échalote destinée à agrémenter l'écrasée de pommes de terre du soir !!!

Il faut reconnaître qu'il a de la marge, le Joli-Cœur, Colibri ne cesse de s'extasier devant sa sveltesse !

Ce n'était que sa troisième assiettée de la journée, mais pas une seule miette, il ne laisse, à l'inverse de moi qui ne finis jamais ma gamelle. Et il lèche même le carrelage après, ce goulu !
 
COLIBRI : "Je n'ai jamais vu un chat manger autant en une seule journée, chaque fois que son assiette était terminée, il miaulait pour en réclamer encore ! Ce qui ne l'a pas empêché de revenir plusieurs fois dans l'après-midi pour inspecter la cuisine ! Pour l'instant, il ne se laisse pas encore caresser, il crache quand on approche de son assiette, mais n'hésite pas à se frotter à mes jambes quand celle-ci est terminée ! Et il prend possession de la maison sans crainte ni de nous ni de Chipie.
C'est un mâle avec tous ses attributs, à mon avis, il est beaucoup plus jeune qu'elle, c'est pourquoi il ne l'attaque pas même si elle crache de temps en temps... Chipie est habituée à jouer avec Elliot à Paris, elle s'étonne un peu de l'attitude de Joli-Cœur qui, à part manger, n'a pas l'air intéressé de faire copain-copain avec elle, mais il n'est pas agressif envers elle, se contentant de la croiser avec une certaine sournoiserie...".