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mercredi 25 décembre 2013

la vie mystérieuse de joli-coeur (2), et joyeux noël !

Fidèlement, Joli-Cœur vient tous les jours, qu'il vente ou pleuve, il trouve toujours un créneau pour arriver réclamer quelque chose de bon... Je dis bien de "bon", car depuis quelque temps il fait le difficile, ne veut que du frais cuisiné, plus de pâtée pour chats qu'il laisse dédaigneusement dans l'assiette après en avoir mangé une bouchée par politesse. Je dis bien par "politesse" :  désormais il se montre plus amical, me donne d'abord un coup de tête quand j'ouvre la fenêtre et cherche mes caresses avant de commencer à manger, alors que, auparavant, il levait aussitôt la patte pour attraper l'assiette et se jeter goulûment dessus sans aucun égard pour la main qui le nourrit ! Je le fais parfois entrer dans la maison mais il n'est pas castré et se montre assez agressif envers Chipie dont il grignote un peu trop le territoire, même à l'intérieur de la maison où elle n'a plus du tout ses marques. Très rarement, je les trouve en  train de dormir chacun dans un coin. Plus souvent, j'entends des cris de bagarre ! Je ne crois pas que ce soit une bonne idée que d'adopter définitivement Joli-Cœur au cas où il n'a vraiment pas ou plus de maison... Il est trop adulte et l'adaptation serait difficile pour lui comme pour nous, surtout avec Chipie qui n'a pas l'air d'avoir beaucoup de sympathie pour lui. La vie de ce chat reste toujours un mystère.
Nos rapports ont évolué, il n'attrape plus ma chaussure avec ses griffes quand il n'est pas content, ne crache plus trop, se laisse caresser sans méfiance, et même se couche en guise de soumission quand j'élève la voix après une de ses mauvaises manières dans la maison.
En ce moment, il fait doux au dehors mais le temps est toujours très incertain. Nous ne sommes pas en Irlande où on voit les quatre saisons en une seule journée, et même si, ici, il fait beau plusieurs fois par jour, il y a parfois des bourrasques à faire décoller un bateau ! Je me demande où Joli-Cœur va se réfugier, bien que, à la campagne, les cachettes ne manquent pas... Rien qu'aux alentours de la maison, il y a plein de hangars, de maisons avec cabanes de jardin ou autres ouverts à tous vents... Il n'a pas l'air malheureux, est devenu bien gras en quatre mois, et le fait qu'il ne se jette plus sur la nourriture me rassure dans la mesure où je sais qu'il ne sera pas en manque de maison nourricière lorsque je ne serai plus là, dans quelques jours. Enfin, je dis ça depuis trois mois ! En tout cas, tant que je ne sais pas où je serais demain, il n'est pas à l'ordre du jour de garder définitivement Joli-Cœur sous le toit de Chipie, car je n'ai pas le temps de l'éduquer à vivre comme un chat domestique (il n'a pas l'air de savoir à quoi sert une litière !) et ne semble pas trop supporter les portes et fenêtres fermées, comme s'il craint toujours de n'avoir d'échappatoire en cas de danger... Peut-être ne rencontre-t-il pas que des mains chaleureuses quand il entre dans une maison sans y être invité...
 
 
Joli-Cœur : "Noël, c'est quoi ça ? Hein ??? Un gueuleton, pas la gueule ??? J'arrive !"

Comment ça, il faut que je dise d'abord "Joyeux Noël" aux potes de (la) Chipie ?

"JOYEUX NOEL !" Voilà, c'est fait, je peux y aller maintenant ?

Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire pour avoir un petit bout de foie gras...
Dure, dure, la vie de SDF...

Chipie : "Quel réveillon, les amis... Encore une petite grasse (matinée)...
JOYEUX NOEL !"
Chipie, elle, n'a pas l'air du tout malheureuse toute seule, elle a du mal à s'habituer à l'agressivité de Joli-Cœur car, à Paris, son voisin de pote, Elliot, est doux comme tout, ils jouent ensemble dans la cour et Elliot adore notre maison où il entre sans jamais se montrer inamical...

mercredi 6 novembre 2013

la vie mystérieuse de joli-coeur (1)

Joli-Coeur
Billet rédigé par Colibri
En attendant que j'aie le temps de vous raconter avec foultitude de détails, enfin dans ceux que je connais, la vie mystérieuse de Joli-Cœur, en long, en large et en travers, voici quelques photos de ce vagabond qui a adopté notre maison comme notre cœur. Je m'inquiète déjà de savoir ce qu'il va faire lorsque j'aurai fermé la maison dans quelques jours (à noter que je dis ça depuis plus deux mois...).
Chipie pense que c'est à cause de lui que je repousse tout le temps notre rentrée sur Paris ! Faut dire qu'il est craquant, tant ses allures de dandy sont charmantes, son caractère très affirmé malgré, je crois, son jeune âge, son audace à toute épreuve, ses fantaisies à n'en plus finir, ses inventions qui nous surprennent tous les jours, allant même jusqu'à squatter les endroits les plus improbables de la maison lorsqu'il y entre (mais j'ai mis le holà car Chipie n'avait plus ses marques sur son propre territoire), me faisant tourner en bourrique en ce moment où la tempête gronde à tout-va, quand il tarde à toquer à la fenêtre pour réclamer son assiette, me faisant braver pluie battante pour le chercher alors qu'il roupille tranquillement dans l'ancien poulailler que le proprio va transformer en cabane de jardin à ma demande. Je lui avais mis un cageot avec des journaux dedans et il vient volontiers y faire la sieste l'après-midi, tandis qu'à la nuit tombée il disparaît je ne sais où, après avoir mangé chez nous son plat favori, du poulet, comme Chipie, qui elle, n'a pas hésité à réclamer la pâté moyenne gamme que j'avais achetée pour Joli-Cœur les premiers temps tellement il dévorait tout et en quantité ! Bon, ça n'a duré que deux ou trois jours (dommage, cela aurait arrangé mon budget chat !), histoire de goûter à plus mauvais ! Et même Joli-Cœur n'en veut plus de ces boulettes depuis quelques temps, Il se contente d'en lécher la sauce ! Du coup, c'est simple, c'est poulet fumé à tous les repas pour tous les deux, cela m'évite ainsi de perdre du temps à cuire le poulet de Chipie, que j'achetais avant sous forme de blancs. Or, depuis qu'Oli a été longuement absent et que je n'avais pas le temps de faire à manger, même pas pour moi-même d'ailleurs, j'avais trouvé comme dépannage ce poulet déjà cuit, et comme elle adore, pourquoi me compliquer la vie !
 

Le volet à demi-fermé, c'est pour le guetter quand il est en retard !
 
Juste avant la tombée du jour, c'est l'heure du dîner de Joli-Cœur. Mais ça, c'était pendant l'heure d'été, et avant les tempêtes. Depuis, y a plus d'heure, il toque à la fenêtre à n'importe quel moment de la journée, entre deux éclaircies ou bourrasques de vent !
 
Et encore, parfois il ne vient pas de la journée, quand le vent est trop violent ou la pluie trop diluvienne, et je ne le revois, s'il fait beau, que le lendemain matin où il attend patiemment derrière la fenêtre de la cuisine, en somnolant...
Etrange, la vie de Joli-Cœur, il a un collier, n'a pas l'air malheureux, mais le fait qu'il passe beaucoup de temps chez nous me fait m'interroger sur sa maison, surtout, lorsque, le regard un peu triste, il scrute l'intérieur de la nôtre, l'air d'avoir envie de d'y entrer et de s'installer, comme il avait le droit de le faire au début, avant que ses rapports avec Chipie ne deviennent compliqués à gérer pour moi qui ne peut pas passer mon temps derrière eux, ni à me stresser tout le temps quand il est dans les parages... D'autant plus qu'il a un collier, donc un maître, et il  n'était pas question de le garder la nuit chez nous si quelquefois on s'inquiétait de lui (on sait ce que c'est que d'attendre le chat avant d'aller dormir !)...
 

dimanche 20 octobre 2013

pour les fêlés de la "ronronthérapie"...

... voici une petite annonce :
Le "café des chats" (image prise sur son site)
le premier "café des chats" (v. son site en cliquant ICI ) vient d'ouvrir ses portes à Paris, 16 rue Michel-Le-Comte, dans le 3ème arrondissement, inspiré des concepts japonais des "neko cafés" (neko, dans la langue nippone signifiant "chat"). Entre deux gorgées de thé et une dégustation de tartes, ou un repas, on peut s'adonner à la langueur peu monotone du ronron des chats qui circulent librement dans ce lieu voué, à n'en pas douter, aux inconditionnels de ma bête à poils préférée, indispensable pour donner un sens à ma relativité sur la vie !
Un vrai geko, mon Zeb !
En ce qui me concerne, mon engin à ronronner adoré s'en est allé il y a quelques années, il était intarissable, du lever du jour au coucher du soleil, nul jour sans ronrons effrénés, il suffisait de frôler sa douce fourrure pour déclencher le mécanisme réglé comme une horloge suisse mais dont les nuances de ton étaient aussi innombrables que mélodieuses, ceux qui suivent ce blog depuis son début connaissent les humeurs de mon Zeb, le chat le plus doux avec lequel j'ai vécu de toute ma vie, pourtant peuplée, depuis mon enfance, de tant de ses congénères... Seul ou en tribu, Zeb était toujours égal à lui-même, nous préférant presque à ses semblables. Il partageait tous les instants de sa vie avec nous, du matin au soir, comme vous avez pu le voir sur les précédents billets écrits par lui.
Même dans le dernier souffle de sa vie, cette nuit où, s'étant endormi sur ma poitrine, il n'avait pas eu la force de se lever pour aller se soulager de sa dernière gorgée d'eau avalée avec tant de peine, il ronronnait encore !
Comme il l'avait dit lui-même dans son dernier billet, il a eu une belle vie, il nous a donné tant de bonheur en presque vingt ans de cohabitation qu'il est impossible de penser à lui avec douleur ou chagrin. Mais combien son absence me pèse dans le silence maintenant de ma maison où les ronrons de Chipie sont plus intermittents et épisodiques. Celle-ci ronronnait peu à son arrivée dans la maison où vivaient encore Nimbusse et Zeb. Elle a mis du temps avant de trouver sa place à Paris. Maintenant qu'elle est seule avec deux Humains qui la trimbalent presque partout avec eux, elle est devenue plus sensible et ronronne plus facilement, parfois même quand elle est toute seule dans son coin en train de roupiller, un simple rayon de soleil sur sa fourrure pouvant déclencher ce son d'extase !
COLIBRI

jeudi 3 octobre 2013

je jardine avec Colibri, pendant que Joli-Coeur dévore tout ce qu'il peut comme un ogre

Billet rédigé par Chipie

Ma vie n'étant plus une prison (un épisode à publier en grand différé quand ma secrétaire sera moins débordée !), me voilà donc autorisée à aller et venir à ma guise autour de la nouvelle maison qu'ILS ont louée pour installer secondairement leurs bureaux et, accessoirement, y vivre les jours où ILS sont obligés de travailler tard durant nos séjours en Bretagne. J'ai déjà fait le tour de notre terrain, voire de ceux voisins, d'un air conquérant, en allant même au-delà de nos limites pour "visiter" les autres jardins aux alentours, mais, finalement, je me sens mieux quand je LES sens à côté de moi, il y a un aspect sécurisant de voir la porte de la maison ouverte et de les entendre parler ou clavioter les yeux rivés sur un écran, je sais que je peux me réfugier dans leurs bras dès que mon sixième sens me prévient d'un danger potentiel (voitures, chiens, verticaux à qui je n'ai pas encore été présentée !).
Après trois jours où je les ai fait tourner en bourrique à m'appeler partout toutes les cinq minutes et à me courir après pour éviter que j'aille sur la route ou dans la gueule des chiens qui sont légion dans ce quartier, me voici toute sage dans NOTRE jardin, c'est-à-dire notre cour, parce tout est en graviers, le tout entouré d'un affreux grillage à poule qu'ILS ont déjà tenté de masquer tant bien que mal avec une passiflore qui déborde maintenant même sur la chaussée extérieure ! Mais ça prend forme, ça prend forme, le jardinier avait bien travaillé, il ne restait plus que la décoration des bacs, avec mon aide, cela devait aller vite !
Colibri avait donc décidé de faire installer des jardinières immenses et de planter pour "égayer" les abords de la maison. Je l'épaule dans ces travaux d'Hercule, c'est très fatigant, comme vous le voyez sur la photo ci-contre, il faut que je me repose un peu entre deux coups de rateau.
Un matin, j'ai trouvé un gentil tout jeune copain, on est restés sous le bateau à nous regarder en toute amitié pendant un long moment, puis il est reparti chez lui, quelque part dans une maison derrière ce hangar à bateaux. J'espère que je vais le revoir, il m'a l'air bien tranquille et doux.
   
Pas comme Joli-Cœur, ce garnement à la si belle figure ! Si, si, c'est vrai, je vous le dis...
 
... et je vous en rends compte :
ILS se demandaient si Joli-Cœur allaient revenir après l'accueil que je lui avais réservé le premier jour de nos retrouvailles, j'avais tellement craché à travers le carreau qu'on ne l'avait pas revu depuis.
Or, hier matin, il est passé au milieu de pots de fleurs en attente d'être plantés, il a voulu ouvrir une poubelle pour chercher à manger. Aussitôt Colibri, qui croit que tout le monde meurt de faim sans elle, est allée dans la maison lui chercher une cuisse de poulet qu'il a attrapée d'un coup de gueule très sûr et a dévorée tout entière, peau et os compris, jusqu’à la dernière miette, sous mes yeux interloqués ! Manger de la peau, des os, moi, jamais, pfff...

Le soir, il est revenu, il n'a pas hésité en entrer dans la maison dont la porte était ouverte (pour que je ne reste pas enfermée dehors !), il a réclamé encore à manger, il a eu du poulet fumé, mais ce n'était pas assez, il a fureté partout et a même commencé à vouloir finir ma gamelle ainsi que mes croquettes, je me demande où il met tout cela ! Il a l'air affamé et Colibri dit qu'il pourrait passer derrière les papiers peints tellement il est mince ! Pendant tout ce temps, je suis restée à petite distance réglementaire, mais sans agressivité, je pensais qu'il allait jouer avec moi, comme Elliot à Paris, à chats perchés, par exemple. Pensez-vous !
Mais où va-t-il au lieu de jouer avec moi ??? A l'office,
bien sûr !!!
J'ai essayé de l'entraîner dans les étages, mais Colibri n'était pas d'accord, car elle ne le connait pas assez et ne sait pas s'il est "propre", même s'il le paraît sur lui, avec son collier à puces ! Elle avait donc fermé les portes des chambres. Finalement, Joli-Cœur a testé mon super griffoir, puis il est retourné à la cuisine ! Ma parole, on dirait qu'il meurt de faim !!! C'est vrai que, quelquefois, je le vois dévorer des carcasses dans les jardins voisins, et souvent nos poubelles sont visitées. Pourtant, il a l'air d'avoir une maison où l'on s'occupe de lui car son collier est changé régulièrement : à notre dernière venue en mai dernier, il était rouge, maintenant il est noir. 
Il a ensuite visité tout le rez-de-chaussée, a voulu dormir sur MON lit, mais Colibri s'y est opposée car elle avait peur que j'en prisse ombrage, et elle avait bien raison, non mais !
En fin d'après-midi, on a joué un peu aux fauves de la savane au fond du jardin, mais comme ça dégénérait un peu, Colibri nous a séparés et m'a fait rentrer. Je suis restée sur le bord de la fenêtre à le regarder digérer !
Le soir, il était encore sur l’escalier de la maison, je crois bien qu’il aurait souhaité dormir chez nous. Mais Colibri m'a expliqué que ce n'était pas possible, que cela ne se faisait pas, que ses Humains le chercheraient et seraient sans doute chagrinés s'il ne rentrait pas chez lui.
Le lendemain, Colibri l'a vu au fond du jardin, il avait l'air tout intimidé, mais n'a pas résisté à l'appel du ventre et l'a devancée dans la cuisine ! Il a eu une belle tranche de rôti de porc sur laquelle il s'est jeté comme un ogre sur un petit poucet ! J'étais un peu sidérée, et suis demeurée totalement indifférente à son passage, mon opinion étant faite : ce n'est qu'un ventre affamé, il ne veut même pas jouer avec moi, car, une fois rassasié, il fait sa toilette et somnole !!!
    

Le soir, j'ai entendu Colibri s'exclamer : "Non, mais je rêve !" Puis elle a rigolé d'incrédulité : pendant qu'elle avait le dos tourné, à jardiner dehors, Joli-Cœur était entré dans la maison et avait lapé, sur le plan de cuisine, un bol d’huile parfumée au lard et à l’échalote destinée à agrémenter l'écrasée de pommes de terre du soir !!!

Il faut reconnaître qu'il a de la marge, le Joli-Cœur, Colibri ne cesse de s'extasier devant sa sveltesse !

Ce n'était que sa troisième assiettée de la journée, mais pas une seule miette, il ne laisse, à l'inverse de moi qui ne finis jamais ma gamelle. Et il lèche même le carrelage après, ce goulu !
 
COLIBRI : "Je n'ai jamais vu un chat manger autant en une seule journée, chaque fois que son assiette était terminée, il miaulait pour en réclamer encore ! Ce qui ne l'a pas empêché de revenir plusieurs fois dans l'après-midi pour inspecter la cuisine ! Pour l'instant, il ne se laisse pas encore caresser, il crache quand on approche de son assiette, mais n'hésite pas à se frotter à mes jambes quand celle-ci est terminée ! Et il prend possession de la maison sans crainte ni de nous ni de Chipie.
C'est un mâle avec tous ses attributs, à mon avis, il est beaucoup plus jeune qu'elle, c'est pourquoi il ne l'attaque pas même si elle crache de temps en temps... Chipie est habituée à jouer avec Elliot à Paris, elle s'étonne un peu de l'attitude de Joli-Cœur qui, à part manger, n'a pas l'air intéressé de faire copain-copain avec elle, mais il n'est pas agressif envers elle, se contentant de la croiser avec une certaine sournoiserie...".
 

mardi 27 août 2013

Enfin en vacances, après un trajet interminable !

Billet rédigé par CHIPIE
COLIBRI : "... enfin, presque..., parce que, à part critiquer et s'impatienter, elle ne sait pas faire grand chose, la Chipie, en voiture..."
Oli, j'aime bien ta décontraction, mais de temps en temps, tu pourrais passer les vitesses, histoire d'avoir une conduite un peu plus sportive, on s'ennuierait moins en voiture sur 500 km...

Ah, voilà enfin mon pont préféré, ce n'est pas trop tôt !

Celle-là, c'est juste pour ne pas faire mentir Colibri, vu ce qu'elle a dit sur le précédent billet...
 
COLIBRI : "Peut-être qu'un jour, en rassemblant les photos de cette vue, j'arriverai à avoir une image complète... en puzzle, sans la queue de Chipie !"

Un petit brin de toilette pour me remettre de mes émotions pendant qu'ILS déchargent mon barda, paraît que ça prend la moitié de l'arrière de la voiture, ma litière au cas-où, ma grande cage au cas où (vous ne trouvez pas qu'ILS sont compliqués, avec leur "au cas où", alors qu'ILS savent très bien que je ne fais jamais rien en voiture, sauf squatter les genoux de Colibri et commenter le trajet...). Puis je reviendrai vous raconter enfin "Ma vie est une prison". A bientôt.
 
 
 
 

lundi 19 août 2013

mamma mia, ELLE fait de la cuisine et parle jardinage pendant que j'attends de monter dans la voiture pour ma destination préférée !

ELLE est rentrée d'une brève excursion sur une île méditerranéenne sans moi (sniff...), mais ELLE m'éneeeerve déjà ! Sous prétexte de repas rapides et sans devoir à recourir au four, ELLE a fait une fixation sur les pâtes, le pesto, le basilic, beurk, en ce moment, avec pour prétexte de liquider, dit-ELLE, ce bon vin italien qu'un ami lui a rapporté de Venise lors de son dernier séjour bisannuel.  Je ne suis pas comme Cleo, mon amie italienne de la Maison des Coucous (vous la verrez ici), qui a élu domicile dans les cuisines dont elle a compris d'ailleurs que c'était un lieu hautement stratégique d'où partent assurément toutes les idées les mieux nourries (hi, hi, un peu facile, hein ?!) pour établir une constitution des Chats, vous comprendrez donc mon agacement de voir ma, enfin SA maison à ELLE, transformée en une trattoria où on ne sert que des pâtes à toutes les sauces, c'est devenu une véritable obsession pour quelques jours "des pâtes, des pâtes, oui mais (pas) des P...(c'est ICI, si vous voulez goûter à sa cuisine et à un bon petit vin italien !).
En attendant, moi, j'aimerais bien qu'elle fasse ma valise, au lieu de défaire les leurs, pour les refaire ensuite dans la foulée (ILS sont fous, ces humains, je ne comprends rien à leur cirque, vraiment !). Et ELLE n'arrête pas de prendre en photo, non pas ma frimousse, son sujet favori à ce que je croyais, mais cet arbuste bizarre qu'elle appelle Lagerstroemia (lilas des Indes), qui prend beaucoup de place dans la jardinière, et qui m'empêche de faire la sieste où je veux ! Et je ne parle pas de ses hibiscus adorés, si "fragiles" qu'il m'est interdit de sauter par la fenêtre directement sur eux, sous peine de me fouler les pattes si je calcule mal mon saut, car, on le sait, je suis un chat très obéissant qui ne fait jamais de bêtises. Si, c'est vrai, c'est ELLE qui le dit quand ELLE parle de moi !
Colibri, tu vois bien que tes arbustes m'empêchent de sauter directement dans la cour par cette fenêtre ! Tu vas les raser, dis, ces maudits obstacles, au lieu de tomber en extase devant quand ils fleurissent ! Pfff... Et tu vois bien que tu réussis moins bien les photos de fleurs que de chats !
Et TOI, le grand blond, arrête de m'enfermer dans la voiture pendant que tu te dégourdis les jambes et vas cueillir des fleurs pour Colibri, hein, je vais faire une crise, et de nerfs, et de jalousie, et ma vengeance sera ter-ri-ble !
COLIBRI en aparté : "Lecteurs, depuis le temps que Chipie parle de vengeance terrible, sans qu'on ne sache de quoi il s'agit, je me demande si elle n'est pas un peu gasconne sur les bords...".
 
C'est son côté fleur bleue, à Colibri, elle aime bien les fleurs champêtres. Et mon IL, il aime bien lui faire plaisir... Oui, mais moi, ça me gêne, ces fleurs sur mon poste d'observation favori dans la voiture !
Tiens, pan pan, attrape, ça ne va pas, non, de me laisser toute seule dans la voiture pendant que tu vas te restaurer et cueillir des fleurs pour Colibri !
 
IL : "Ma Chipie adorée, je vais voir si je trouve un petit mulot pour toi, mais on ne peut pas te sortir de la voiture, il y a des chiens partout".

Des chiens ? Euh... tu as raison, je vais rester dans la voiture...

(Miam, un mulot bien dodu, ça fait longtemps que je n'en ai pas mangé...)

Mais tu as intérêt à m'en rapporter un bien grassouillet, hein, tu sais que la voiture, ça excite mon appétit, faut bien que je compense mon stress !!!

(En attendant, j'ai le temps de me faire  belle, des fois que Joli Cœur serait déjà à m'attendre devant ma porte...)
COLIBRI : "Franchement, Chipie, tu exagères de dire que tu es stressée en voiture, c'est moi qui le suis, vu que tu ne fais que squatter sans complexe mes genoux pour ton confort personnel, alors que j'aurais bien aimé que tu ailles sur la plage arrière ou, comme tout les chats sages, dans ta grande cage...
 
... qui occupe la moitié de la banquette arrière et qui ne sert à rien ! 
 Et je ne parle pas des commentaires que tu fais sur la conduite de IL tout au long de la route, tu es vraiment pénible à tout critiquer ! Heureusement que j'ai la preuve de tes flagrants délires, sinon tu raconterais à tes amis blogueurs que je mens !"
Alors, tu la doubles celle-là, une vraie limace !
 
Colibri, arrête de changer de position de jambe tout le temps, ça fait des soubresauts et je ne peux pas dormir !
 
Et tu pourrais peut-être mieux régler tes genoux pour que mon coussin mette mes yeux juste à hauteur du paysage ?
 
  
Ah, c'est mieux comme ça... mais c'est bien monotone, quand même, l'autoroute...
 
COLIBRI : "ça va, Chipie, c'est assez confortable, mes genoux ? Je vais en avoir pour deux jours à me remettre de mes crampes, mais c'est le cadet de tes soucis, hein ?"
 
COLIBRI : "Tiens, Chipie est devenue sourde... Peut-être qu'elle retrouvera son ouïe si fine quand je déballerai le POULET ROTI !".
 
Pfff... ELLE prend son cas pour des généralités... Je ne pense pas qu'à manger, moi... Et vivement qu'on arrive, parce qu'ELLE a beau dire que je suis le plus adorable des chats en voiture, moi, je déteste cette roulotte qui fait du bruit ! Et vivement que je sente l'air de ma Bretagne pour me réveiller !
COLIBRI : "Voilà, c'est toujours le moment où Chipie, réglée comme un métronome à chaque voyage, s'étire à l'approche de notre village,, à l'instant même où je veux prendre en photo l'église de la ville !"